bilan de compétence

Valorisez votre personnalité

Blog semaine 49 PersonnalitéDans son livre « Good to Great », Jim Collins met en avant ce qui permet à une entreprise de se différencier et de devenir une organisation exceptionnelle. Parmi les thèmes abordés, l’auteur souligne l’importance non seulement d’avoir les bonnes personnes à bord (« Getting the Right People on the Bus »), mais aussi de les avoir au bon endroit. Lire la suite

L’ordinateur bat l’homme parce que celui-ci le veut bien

jeudego

Début mars, l’ordinateur Alpha Go a battu définitivement le meilleur joueur du monde go trois fois de suite (sur un challenge prévu en cinq rounds).

L’ordinateur a-t-il définitivement dépassé l’homme, ou ce dernier s’est-il laissé à la facilité ?

Selon un article de l’Express, l’architecture d’AlphaGo s’élabore autour de trois technologies entremêlées qui lui permettent « d’apprendre à apprendre » :

  1.  Un algorithme, tout d’abord, qui pourrait être qualifié de « tout bête » s’il se contentait d’apprendre tous les coups et de calculer le meilleur. Au lieu de ça, il réduit au maximum la complexité d’un jeu pour simuler seulement les meilleurs coups.

Et vous, lorsque vous avez un problème à résoudre, vous concentrez-vous sur quelques solutions ?

2.Le Deep Learning ou l’apprentissage profond. C’est une technologie qui imite le cerveau humain en simulant un réseau de neurones artificiels, numériques. En simplifiant, cela veut analyser le détail le besoin et tirer parti de son expérience.

Et vous, prenez-vous toujours le temps de prendre du recul avant d’agir ?

 3. L’apprentissage par renforcement. « Cette technique permet d’estimer -à l’avance- si un coup est bon ou mauvais alors que la réponse certaine et définitive ne sera connue que 5, 10 ou 15 coups plus tard. Cette information est stockée dans un réseau de neurones profond, ce qui permet de bénéficier de sa capacité de généralisation.

Et vous,  faites-vous un retour sur vos expériences pour en tirer parti, pour  « grandir » ? 

Super fort Alpha Go ? Il utilise 10 couches de neurones, alors que le cortex humain dispose d’environ 160 cartes ! Oui, mais lui, il en tire pleinement parti.

Et vous ?  

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/la-victoire-d-un-ordinateur-sur-un-joueur-de-go-n-est-pas-si-revolutionnaire_1771648.html

Pour aller plus loin : http://www.r2d3.us/visual-intro-to-machine-learning-part-1/

 

Vous avez dit « Feedback » ?


L’anthropologue Gregory Bateson a passé de nombreuses années à étudier les structures de communication des dauphins et des marsouins. Le centre de recherches avec lequel il collaborait présentait régulièrement au public des spectacles utilisant les animaux observés – parfois jusqu’à trois par jour. Il fut décidé de tester leurs comportements et leurs changements en fonction de diverses incitations (avec en prime, un poisson). On observa que le dauphin créa de lui-même de nouveaux comportements même sans stimuli. Comme pour un bon mentor, la mission de l’entraîneur du dauphin n’est pas de « conditionner » des comportements spécifiques, mais plutôt d’amener le dauphin à être créatif au sein de son propre ensemble de comportements.

Le succès de l’entraîneur est basé sur sa capacité à « faire émerger » ou libérer la créativité du dauphin. L’entraîneur du dauphin est dans une relation intense avec le dauphin – et le succès de l’entraîneur dépend du maintien de la qualité de cette relation. Une communication relationnelle ne passe pas par des « stimuli » et des « renforcements » objectifs mais plutôt par des messages et méta-messages sur 1) l’état et le statut des êtres impliqués dans la relation; 2) l’ensemble des contextes dans lesquels tant la tâche que la relation se produisent et 3) le niveau de messages envoyés.

Par exemple, imaginons une personne ayant effectué une présentation de sa vision et de sa mission. Lorsque la personne a terminé cette interaction, un membre du groupe dirait : « J’ai observé que tu créais continuellement un contact oculaire avec les membres du groupe (sifflet), et cela facilitait le sentiment d’appartenance à la même équipe (poisson). »

Donc, la forme de base du feed-back contient toujours les deux éléments-clés :

  • Ce que j’ai observé : …
  • Ce que j’ai apprécié : …

Les gens sont également invités à donner des « cadeaux » ou des « poissons non mérités » sous forme d’encouragements ou de commentaires positifs sans relation avec la tâche. Par exemple, une personne pourrait dire à une autre « J’apprécie ton engagement dans la congruence et l’intégrité ». Ou « Merci pour ton soutien et tes encouragements ». Ce type de message est principalement focalisé sur l’individu et la relation. Son but est de renforcer la sensation de rapport entre les membres du groupe.

Il convient de noter que ce processus ne comprend pas de feed-back négatif ou « correctif ». L’accent est mis sur ce que la personne fait et qui fonctionne bien. Dans notre exemple du dauphin, l’entraîneur ne jette jamais de « poisson pourri » au dauphin s’il n’apprécie pas ce que celui-ci accomplit. Il n’impose jamais aucune forme de punition ou de conditionnement négatif. Au lieu d’un feed-back négatif, tout ce que le dauphin reçoit, c’est une absence de coup de sifflet ou de poisson, sauf s’il effectue quelque chose de nouveau.

Les présuppositions de cette méthode de feed-back sont : « Vous êtes dans un contexte sécurisant d’apprentissage. Vous pouvez être curieux et créatif et vous créer des défis. Votre niveau de capacité de croissance et d’apprentissage dépend de votre propre initiative. C’est bon d’essayer de nouvelles choses et de faire des erreurs. Rien de mauvais ne vous arrivera si vous ne faites pas parfaitement la première fois ce que vous voulez faire. Vous serez guidé par un feed-back concret et soutenant. Ce qui importe le plus, c’est que vous donniez le meilleur de vous-même. Vous ne serez pas critiqué si vous ne faites pas « comme il faut »; parce qu’il n’existe pas de comportement « comme il faut ».

Il est donc important d’explorer continuellement de nouveaux comportements et de développer votre propre conscience, votre propre flexibilité et votre propre maîtrise. »

Lire tout l’article dont j’ai extrait ces quelques lignes  ? Source : http://www.ressources.be/articles/la_parabole_du_dauphin

 

Suivre ou cultiver sa passion ?

Vous lisez, voyez, entendez nombre de gourous vous expliquer que pour vous réaliser vous devez faire un travail correspondant à vos passions. Attention ! La passion dont il est question ici n’est pas la dernière lubie à la mode, mais quelque chose qui est en vous depuis longtemps et souvent depuis votre adolescence.

Mon expérience de coach me dit que cela est vrai. Nombre de personnes ont fait des études de droit ou d’ingénieur parce qu’ils étaient issus d’une famille de juristes ou bons en math, mais même s’ils ont fait preuve de fidélité familiale ou utilisé leurs talents, ils savent  au fond d’eux-mêmes ou découvrent à 30, 40 ans ou plus que, dans le fond, ce n’est pas fondamentalement ce qu’ils voulaient faire.

Témoignage : Noémie était douée et passionnée par les arts (peinture, sculpture…) mais pour ces parents, ce n’était pas un métier. Sagement, elle a fait du droit, travaillé dans l’immobilier (et brillamment réussi), et puis un beau jour, a décidé de se lancer à temps plein dans l’art (en construisant méthodiquement son transfert d’activité).

Vous connaissez sûrement de telles personnes qui, après un licenciement, une séparation ou toutes autres circonstances de la vie a changé de cap.

Super, sauf que peut-être vous n’avez jamais eu de vrai passion, (ou au contraire en avez-vous trop). Cela veut-il dire que vous ne serez pas heureux dans votre existence ?

En fait, la majorité des gens (dont moi) n’ont pas eu de véritable passion. Donc, « suivre » sa passion n’est pas le mot approprié pour eux.  Certains chercheurs (comme Carl Newport) préfèrent parler de « cultiver sa passion ». Pour lui, « cultiver sa passion » signifie « rechercher, bâtir de la passion dans son travail ».  Un peu comme un artisan, vous développez votre savoir-faire dans votre domaine de telle sorte que vous le pratiquez d’une manière qui vous donne du plaisir.

Ainsi Steve Jobs est entré par accident dans l’informatique (il n’était pas un bon informaticien, à la différence de Bill Gates), mais ouvert aux opportunités, il a utilisé ses talents de persuasion et de perception des tendances pour développer aussi bien Apple, que Pixar (cinéma d’animation) ou  réussir le lancement de l’Iphone. Croyez-vous qu’il avait la passion du cinéma ou du téléphone dès sa jeunesse ? Non, il a seulement suivi ce qui lui semblait être ses forces, tout en se faisant épauler sur ses points faibles (il était un mauvais manager et il le savait).

Voici donc une clé (je dis bien « une clé ») du secret de la passion: il n’y a pas forcément en vous une passion particulière qui attend d’être (re)découverte. La passion est quelque chose qui peut être cultivée. Il n’est pas sensé de dire, « Je ne sais pas ce qui est ma passion. » Ce qui est logique est de dire, « je n’ai pas encore cultivé une passion, je devrais vraiment me concentrer sur la manière dont je veux travailler (et y trouver du plaisir) et commencer ce processus dès aujourd’hui ».

Etes-vous plutôt convaincant ou persuasif ?

Il existe toutes sortes de forme d’argumentation. En caricaturant cela, vous pouvez soit :

–          « vendre » vos idées au travers de votre enthousiasme (style convaincant) ;

–          ou bien au contraire utiliser les arguments de l’autre pour les retourner à votre avantage (style persuasif).

Si vous êtes persuasif, ce n’est pas vous qui vendez, c’est votre interlocuteur qui achète !

Lorsque vous argumentez, avez-vous plutôt tendance à  (répondez par plutôt oui /plutôt non) :

  1. Raisonner en allant du particulier au général : plutôt oui ou plutôt non ?
  2. Démontrer par l’absurde : plutôt oui ou plutôt non ?
  3. Impliquer votre interlocuteur en le prenant à témoin : plutôt oui ou plutôt non ?
  4. Valoriser l’image de votre interlocuteur : plutôt oui ou plutôt non ?
  5. Procéder par analogie (rapprocher des notions différentes en estimant qu’elles sont du même ordre) : plutôt oui ou plutôt non ?
  6. Utiliser un registre pathétique et des procédés de style pour susciter l’émotion : plutôt oui ou plutôt non ?

Si vous avez répondu « Plutôt oui » : aux questions 1, 2 et 5 : vous êtes un convaincant !

Si vous avez répondu « Plutôt oui » aux questions 3, 4 & 6 : vous êtes un persuasif !

Ne confondez pas « convaincre » et « persuader » !  Persuader, c’est forcer l’autre à se rallier à vos idées (parfois en lui tordant un peu le bras). Convaincre, c’est faire appel à sa raison.

Le mot de la fin : « pour convaincre, la vérité ne peut suffire » (Isaac Asimov)

A quel âge devient-on vieux ?

Une première  étude réalisée par des scientifiques de l’université Simon Fraser (Canada) révèle que nos performances cognitives sont leur maximum à… 24 ans. Pour en arriver à ces résultats, ils ont examiné la performance de 3,305 joueurs du jeu vidéo StarCraft 2, âgés de 16 à 44 ans.

 Ce jeu de guerre en temps réel demande, selon leurs dires (je n’y joue pas), une grande capacité de concentration, d’habilité, de stratégie et de vitesse. Les scientifiques ont donc analysé les performances, ainsi que les mouvements stratégiques et le temps de réaction de chaque joueur.

Verdict : ça décline donc après 24 ans. Pas de panique, à partir de cet âge-là, d’autres facultés sont développées.

 Et après ? D’autres facultés sont développées.  En effet, les chercheurs ont expliqué qu’avec l’expérience acquise, les joueurs plus âgés sont plus aptes à anticiper les tâches à venir et à éliminer les informations superflues.  

 Conclusion : le cerveau fonctionne plus lentement et de façon moins efficace après 24 ans, mais vos expériences vous permettent de mieux appréhender votre environnement et le monde dans lequel vous évoluez.

En parallèle, une autre étude, britannique celle-ci, a établi que nos habitudes quotidiennes nous font basculer dans « le camp des vieux » à partir de 38 ans. Les sondeurs qui se sont appuyés sur les témoignages de 2.000 hommes et femmes en couple ont ainsi décelé 30 signes avant-coureurs qui prouvent que vous avez vieilli. En voici quelques exemples :

  • Pour vous, toutes les musiques actuelles sonnent pareil ;
  • Vous ne comprenez rien à ce que disent les jeunes;
  • Vous avez votre place attitrée à table ou devant la télévision ;
  • Vous dansez mal et avez une préférence pour l’Air Guitar ;
  • Vous faites des blagues mais elles n’amusent que vous ;
  • Vous faites attention au thermostat de la maison, « en bon père de famille » ;
  • Vous aimez vous occuper du jardin le week-end.

 En résumé, après 24 ans votre expérience pourra masquer les signes de l’âge, mais passé le cap des 38 ans, vos habitudes ne tromperont plus personne !

 Est-ce transposable dans le monde professionnel ?   Quelques observations :

  • Il y a des métiers rapides (et usant) qui demandent beaucoup de réactivité et de rapidité de décision (comme trader, par exemple) et d’autres, plus de réflexion et de recul (comme le management).
  • Il y a des métiers de « combat » qui nécessite de l’énergie (vendeur « one shot ») et d’autres plus de relation de confiance et d’expérience (conseil)
  • Il y a des tempéraments qui, à tout âge, seront engagés dans des courses à la performance et d’autres, dans des tâches de fond. Le lièvre et la tortue, en somme.
  • ….

L’important (pour moi) à retenir de ces études anecdotiques est :

  • Vous êtes faits pour certains métiers et certains environnements
  • Cela se modifie dans le temps en fonction de votre âge, de vos centres d’intérêts et de votre environnement.
  • Il vous faut donc d’une part ne pas confondre les métiers qui vous plaisent (image, gain escompté…) et ceux qui sont adaptés à vous, et, d’autre part, savoir vous remettre en cause régulièrement (tous les 5 ans environ). Pourquoi ? Parce que l’évolution de votre pratique professionnelle peut vous conduire vers des voies inappropriées pour vous.

 Moralités :

  • Il n’y a pas honte à être vieux (après tout, un jeune de 20 ans est vieux pour son petite frère de 10 ans son cadet) ;
  • Quelqu’un a dit un jour : « On est vieux quand on n’a plus de projets » ; j’ai croisé des jeunes « vieux » de 25 ans et des vieux « jeunes », plein d’allant et d’enthousiasme de 76 ans.

Vaincre ses points faibles

 

Je partage avec vous ce témoignage publié dans Capital d’octobre, un coaching réalisé par ma collègue Maryse.

Dans notre pratique du bilan de compétences,  nous constatons souvent que les personnes expriment une peur de passer à l’action,  une fois leur objectif et moyens définis. Nous avons tous des croyances à l’égard de nos capacités à accomplir avec succès une tâche ou un  ensemble de tâches surtout quand celles-ci sortent de notre zone de confort.

La peur est saine lorsqu’il y a un danger, un risque, un  exemple : « j’ai peur de prendre ma voiture parce que je suis en état de grande fatigue » ; la peur nous renseigne sur le risque potentiel.

A côté de cela, ce sportif de haut niveau sait utiliser ses ressources lors de compétitions qui demandent de savoir :

  • prendre des décisions
  • prendre des risques
  • se focaliser sur l’étape suivante et non sur les erreurs
  • fédérer une équipe autour de lui

C’est le rôle du coach de l’aider à transposer ce savoir- faire dans un autre univers. La prise de conscience qui en a résulté  lui a permis de gagner une compétition d’un nouveau genre pour lui : convaincre un  vendeur et les banques de son projet de reprise de cette brasserie. Il a su faire preuve de conviction, de persévérance,  démontrer sa détermination et obtenir l’adhésion de tous.

Et vous quelles ressources avez-vous su transposer dans un autre contexte ?

PS : si vous passez à Annecy, allez le saluer = Brasserie Saint Charles, 46 avenue du Parmelan 74000 Annecy (derrière les Galeries Lafayette). La table est bonne !   

Estimez-vous votre travail utile ou c… ?

David Gaeber, anthropologue américain et anarchiste (c’est lui qui le dit) a jeté un pavé dans la mare le 17 août dernier, si l’on en juge les retombées de son article publié dans Strike magazine). Au-delà de l’effet d’annonce, il soulève quelques bonnes questions.

Que dit Graeber ? (voir l’article original sur http://www.strikemag.org/bullshit-jobs/)  Il critique vertement les métiers de service (RH,  conseil, relations publics, administratif et…manager …) qui ne servent à  rien si ce n’est à occuper des gens qui vont polluer le travail des autres : les productifs !

Bien plus, ceux qui font ces travaux inutiles n’en voient pas le sens eux-mêmes et déversent leur sinistrose sur les autres. Quels sont les travaux utiles ou non ? En bon anarchiste, David Graeber soulève la question, mais ne s’aventure pas à donner la clé (à vous d’apprécier si votre job est utile ou non).

Pour ma part, cela soulève quatre commentaires :

  • D’abord, cela dépend du sens que l’on donne à son boulot. Vous connaissez sûrement cette histoire : « Pierre Lulle, passant devant un chantier, demande à un ouvrier qui taille des pierres : « Que fais-tu ? » : « Je taille des pierres. », lui répond cet homme. Il pose la question à un deuxième ouvrier qui lui répond : «Je gagne ma vie… ». Enfin, le troisième, à qui il fait la même demande affirme, resplendissant : « Je construis une cathédrale ! » …(Selon le propre récit de Raymond Lulle, philosophe, alchimiste, poète, mystique et missionnaire majorquin du XIIIème siècle.) Tout travail a un sens et celui-ci lui est donné par celui qui l’exerce.
  • Deuxièmement, vous pouvez estimer votre travail utile, mais pollué par des tâches à la c…, parce qu’elles n’ont pas d’intérêt pour vous et vous décentrent de votre vrai métier (ce qui ne veut pas dire que ces tâches n’ont pas un intérêt pour quelqu’un d’autre).
  • Il y a aussi une double  injonction paradoxale : par exemple nous voulons plus de sécurité dans notre travail (sécurité de l’emploi, sécurité dans les conditions de travail, …), ce qui signifie plus de règles, de contrôle  (et donc des personnes dédiées) et en même temps, nous voulons être libres, voire autonome.
  • Enfin, les nouvelles formes d’organisation (mode projet,  …) et les outils électroniques (qui permettent des relations directes) limitent l’importance des fonctions supports qui progressivement disparaissent. Où est la limite ? Ainsi, dès qu’un groupe dépasse 6/7 personnes, il y a utilité d’un coordinateur.   Autre exemple : la suppression ou la diminution des contrôleurs dans les trains (pardon : « des agents commerciaux »)  seraient-elles vécues par les voyageurs comme un bien ou un risque ? Les Français deviendraient-ils civiques dès ce moment ?

Pas simple ! Et vous qu’en pensez-vous ?

Carrière : cherchez ce qui fait briller vos yeux

Je viens de terminer « le voleur d’ombres » de Marc Levy.  Ce livre, comme tous ceux qu’il a écrit, mélange à la fois le réel et le  merveilleux, avec une écriture claire qui nous fait rêver de page en page.  Pourquoi parler plus particulièrement de ce livre ici ? Parce qu’il y a quelques messages qui nous interpellent sur le plan de notre carrière : savoir faire briller les yeux, les siens et ceux des autres.

Dans ce livre (Pocket, 2011), le narrateur a un don. Les ombres lui parlent et lui révèlent les personnalités de chacun et leur destin possible. Je dis bien le destin possible parce que ce qui est notre atout, notre « génie » peut être enfoui au fond de nous, écrasé et caché par des tonnes d’injonctions parentales et sociétales.

Le narrateur, parfois à son corps défendant,  va aider certaines personnes à prendre conscience de leur vraie nature. Comme lui dit l’ombre d’un de ses amis : « trouve pour chacun de ceux dont tu dérobes l’ombre,  cette petite lumière qui éclairera leur vie, un morceau de leur mémoire cachée. »

Nous avons en chacun de nous quelque chose pour lequel nous sommes plus particulièrement fait (pour plus de détails je vous renvoie à la méthode NEWS : http://www.dalett.com/demarche-news/). Certains d’entre nous en ont conscience très tôt (rappelez-vous le film « Billy Elliott ») envers et contre tout. D’autres ont besoin du regard de leur entourage pour en prendre conscience (il aide la personne à prendre conscience de ce qu’il a de si distinct des autres). D’autres enfin font appel à des coachs (c’est l’un de mes rôles).

Mais comment sait-on qu’on y est arrivé ? A l’imitation de la phrase citée ci-dessus, c’est lorsque la petite lumière de ce que vous avez trouvé en vous, vous fait briller les yeux. Avez-vous déjà remarqué qu’une personne qui parle de ce qui réellement la passionne, a les yeux qui brillent ?

Cette lumière, vous pouvez aussi la trouver dans les yeux des autres. A l’instar d’un ami du narrateur qui déclare : « Je ne suis pas heureux ici. Je croyais qu’en devenant médecin je changerais de condition que mes parents seraient fiers de moi. Le fils du boulanger qui devient docteur, tu vois la belle histoire. Seulement voilà, même si je réussissais, je n’arriverais jamais à la cheville de mon père. Si tu voyais comme ils sont heureux ceux qui viennent à la boulangerie aux premières heures du matin. », vous pouvez en fait chercher d’offrir de la joie et du plaisir aux autres.

Alors, qu’est-ce qui vous fait briller vos yeux ?