Etes-vous un coureur de fond ?

Un coureur de fond est quelqu’un qui se donne un objectif qui sait qu’il atteindra ou pas dans un délai assez long. Cela suppose une préparation mentale et le maintien de son effort dans la durée. 

Lorsque vous transmettez votre savoir et savoir-faire, que ce soit à un « nouveau », un collègue, un client ou un fournisseur, pratiquez-vous comme Haruki Murakimi, un auteur japonais qui tôt ou tard devrait recevoir le prix Nobel de Littérature ?

Murakami a deux passions dans la vie : écrire et courir. Comment concilier les deux ? Comment faire que l’une et l’autre se concilient ?
Pour l’auteur, cela fait partie d’une discipline de vie. Y consacrer un effort, brutaliser un peu son corps pour en tirer mieux, tout comme lorsqu’il écrit, il se donne un objectif de 4 à 5 heures par jour assis et concentré à sa table. 
Deux idées fortes : sauf pour les pros, la majorité des gens, dit  l’auteur, courent pour eux-mêmes, pour se challenger. C’est une motivation interne qui les poussent à cela. Or, les médias et les leaders nous poussent à des défis venant de l’externe. Les accepter, c’est déconnecter ses besoins de la réalité. Cela vaut pour la course comme pour la vie. 

Retenez-en que sauf pour quelques coureurs de prime, la course de fond est d’abord affaire de volonté personnelle. 
Le deuxième point qui m’a marqué, c’est son approche de la réussite. Elle tient en quatre points. D’abord le talent : avoir la compétence pour. Ensuite l’envie : aimer faire cela. Après vient la concentration : être capable d’un effort prolongé pour développer son talent. Et enfin la persévérance : tenir la distance les plus longtemps possible, parce c’est ce qui éduque le corps et l’esprit pour avancer. 
Ces points dont tout aussi valable pour l’écriture, la course ou tout autre activité privée, sociale ou professionnelle. 
La compétence en termes de savoir-faire, l’envie de transmettre, la concentration pour le faire et la persévérance dans le temps… Quel point devez-vous améliorer pour réussir ?