La communication publique peut-elle être libre, surtout à l’époque d’internet ?Dans ce livre, l’auteur dresse une grande fresque historique du combat permanent entre les tenants de la liberté et le pouvoir depuis le XVème Siècle.
Dans ce mouvement permanent, l’État cherche à imposer ses raisons (« la raison d’État ») pour échapper à l’impératif de justification et à la controverse pour mieux affirmer son autorité que ce soit par le secret, la surveillance, la censure, la régulation ou encore la propagande.
Un livre qui nous interroge sur notre communication au sein de notre microcosme professionnel et social.
Comme le cite l’auteur « si la société peut être plus ou moins contrôlée par le pouvoir, il n’en est pas de même de l’opposé : le pouvoir n’est pas contrôlé par la société ».
Transposez-le dans votre microcosme : comment s’assurer de la communication de tout un chacun sur vous, votre rôle et les objectifs à atteindre ?
Dans ce jeu du chat et de la souris, il est difficile de trouver un juste milieu. Oui pour la liberté et le secret des communications privées, mais que fait-on alors quand des personnes s’en servent à mauvais escient ? Oui pour un contrôle pour éviter de telles dérives, mais que dire de systèmes où chaque collaborateur citoyen est encarté et noté via les réseaux sociaux internes ? Oui pour la définition de règles, mais que dire ou faire quand, dans notre dos, les grandes plateformes d’échange sur internet refilent en douce nos informations ? Oui pour une déontologie de services, mais que faire des services qui vivent hors contraintes ?
A qui faire confiance ? Qu’est-ce qui relève du domaine privé ? Comment nous protéger tant au niveau individuel que collectif ? De vraies questions à se poser.
D’ailleurs est-ce nécessaire de se les poser ? Nous avons tous le jours des exemples de trop plein d’informations collectées qui sont inexploitables, tant par leur volume, que par leur rapide obsolescence.
Et vous, comment gérez-vous vos informations sur internet ?