authentique

Réussir son départ

Le Monde  en date du samedi 29 octobre  a publié un article de Marion Dupont « Réussir sa mort » qui retrace l’évolution du sens de cette expression depuis l’antiquité. 

Bref extrait : « S’éteindre dans son lit ou périr au champ d’honneur, partir entouré de ses proches ou pardonné de ses péchés… la définition du bien mourir fluctue en fonction des époques et s’imprègne des enjeux contemporains. Jusqu’aux débats actuels, qui opposent partisans de l’aide active à mourir à ceux qui soutiennent les soins palliatifs »

La lecture de cet article que je vous recommande m’a fait penser aux thèmes « réussir son départ d’une entreprise », ou plus largement « son départ de la vie professionnelle ». 

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Nous voulons souvent ce que nous n’avons pas

Il y avait une fois un petit arbre couvert de feuilles aiguës. « Ah ! disait-il, mes voisins ont des feuilles agréables à voir. Les miennes sont comme des aiguilles. Je voudrais avoir…des feuilles d’or. »

La nuit vient, le petit arbre s’assoupit, et le lendemain matin il était transformé. Mais, à l’approche de la nuit, arrive un homme qui détache les feuilles d’or, les met dans son sac et s’enfuit.

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La double contrainte de la transmission

« La transmission n’est jamais d’évidence. Elle est un rapport social périlleux, à cause des doubles contraintes auxquelles sont soumis parents et enfants, qui doivent assumer à la continuité et la rupture, l’identité et l’altérité. » 

Cette phrase extraite du livre de Christian Baudelot et Roger Establet (Seuil, 2000) souligne bien que tout comme dans la relation parents-enfants, la transmission de savoir et savoir-faire au sein de toute organisation n’est jamais gagné d’avance.

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Vous ne méritez pas d’être là où vous êtes

Dans son dernier livre, Nicola Mathieu nous décrit la vie d’un couple de cadres aisés, qui ont ou semblent avoir réussi. Et pourtant, derrière, l’image de façade, tous deux ont fait de belles études, ont de beaux enfants, une belle maison et réussissent professionnellement…, la femme (Hélène) sent en elle une grande fragilité : 

« Lui appartenait d’emblée au monde qu’elle avait visé. Il en tirait une position immédiatement plus favorable. Et puis un homme, quoi. Il suffisait de voir dans les oraux quand elle était étudiante, comment il s’en sortait, à l’assurance, parce que depuis l’enfance ils avaient été vénérés et convaincus que l’état des choses étaient de leur côté. Dans leur couple aussi, ça pesait. Et si Hélène jouait les égales, elle devait bien l’avouer, elle se sentait un poil en dessous. »

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Lorsque l’élève est prêt, le maître apparait…

Ce proverbe classique (je n’en ai pas trouvé l’origine) est à la fois explicite et interpellant. 

Il interpelle à la fois sur le mot « prêt », le mot « maître » et surtout sur la coïncidence de la rencontre. Nous avons tous rencontré des situations où un besoin ressenti se transforme en une réalité au contact d’un évènement fortuit, mais très significatif pour nous.

Cela a un nom et s’appelle la synchronicité. Ce concept a été mis en évidence par le psychanalyste suisse C.G. Jung (1875-1961)

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Cherchez votre point aveugle

Dans une de ses nouvelles, « Drive my car », l’écrivain japonais Haruki Murakami imagine le dialogue suivant : deux hommes, qui ont aimé la même femme, partagent ce qu’ils ont perçu d’elle. A l’un qui dit qu’il ne lui semble pas l’avoir bien comprise, l’autre répond : 

« Nous, les hommes, nous ne savons jamais vraiment ce que pensent les femmes, vous ne croyez pas ? Voilà tout ce que je voulais dire et c’est valable pour n’importe quelle femme. 

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Plus tout change, moins je change

Je vous ai parlé ces dernières semaines de l’importance de la sieste, et plus globalement de la prise de recul, et de la métaphore du tramway, qui souligne le besoin d’un travail quotidien d’amélioration. 

En réponse à certains commentaires empreints de scepticisme, je voudrais compléter ces approches en vous parlant du « paradoxe de l’adaptabilité » où nous pouvons avoir tendance quand tout change, pour soi et autour de nous, à rester collé à ce que nous savons faire au lieu d’apprendre et de tirer parti du changement. 

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Ambition : jusqu’où irez-vous ?

Trois frères partent pêcher ; ils essuient une tempête, dérivent longtemps puis échouent sur la plage d’une île déserte. Une très belle ile avec des palmiers, des arbres fruitiers et au milieu, une très haute montagne.

Le soir, un homme leur apparaît à tous trois en rêve et leur dit : sur la plage, un peu plus loin, vous trouverez trois gros rochers tout ronds.  Vous les ferez rouler jusqu’où il vous plaira. Le lieu vous vous arrêterez, ce sera là où vous devrez vivre. Plus vous monterez haut, plus votre vision du monde sera large. Vous êtes libre d’aller jusqu’où vous voulez. 

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Stuff : à quoi servent les vacances ?

Vous êtes peut-être en vacances ou vous aller y partir. Je vous propose une courte vidéo cette semaine. Il s’agit d’une publicité Expedia de promotion pour des voyages. Que dit l’acteur qui la présente ?  Nous pouvons être tentés par des « trucs » (« stuff ») sur le moment comme un nouveau smartphone, un parfum ou un écran de télé plus fin. Mais tout cela, ce sont de trucs que nous oublierons vite même si nous les acquérons. La vraie question, selon cette vidéo, est de savoir ce que nous regretterons plus tard si nous ne l’avons pas fait : selon cette pub, c’est peut-être de ne pas avoir assez voyager et de n’avoir pas pris le temps d’aller où nous rêvions d’aller. 

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