N’acceptez plus un objectif SMART !

Blog semaine 12 Smart
Depuis de très nombreuses années, il est enseigné qu’un bon objectif est SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et avec un Temps déterminé.

Nous pouvons épiloguer longtemps sur ce que sont les notions d’Atteignable et de Réaliste (selon que vous soyez celui qui fixe l’objectif ou a à l’atteindre).

Plus globalement, cette approche est quantitative. Elle suppose comme préalable qu’un chiffre atteignable est mécaniquement motivant.

Comme le fait remarquer très justement Marius Bourgeoys, un confrère canadien, SMART ne prend pas en compte deux facteurs :

  • Le premier est notre motivation à agir. Un objectif devrait nous exciter, nous motiver. Facile à dire lorsque vous avez à faire 10% de plus avec moins de moyens (et plus de concurrence).
  • Le deuxième est notre capacité pouvoir utiliser notre créativité et de trouver du sens dans ce que nous faisons. Ce n’est pas couru d’avance quand les moyens et les marges de manœuvre sont de plus en plus limités (restrictions budgétaires).

Où est le fossé ?  Selon la théorie du Flow de Mihaly Csikszentmihalyi (professeur américain de management), la motivation vis-à-vis d’un objectif est liée à deux facteurs : vos croyances de votre niveau de compétence et le niveau perçu de challenge pour l’atteindre.

Si vous pensez que le challenge est trop élevé (à tort ou à raison) et que vous n’avez pas les compétences (et les moyens) pour l’atteindre, bonjour le stress (ou l’apathie).

Que vous fixiez des objectifs (ou en receviez), pensez donc à mesurer la perception du challenge pour l’atteindre et les compétences à faire progresser.

Source : Digital Learning Academy et mariusbourgeoys.ca