Transmission du savoir = accumulation ou tri de données ?

Que vous transmettiez votre savoir ou que vous vous enrichissiez du savoir des autres, vous allez très vite vous retrouver encombré de livres, documents, impression, …

Cela peut vous sécuriser, vous donner l’idée qu’à tout moment vous pourrez vous replonger dedans et retrouver la citation ou l’exemple dont vous avez besoin.

La réalité est que ces documents vont se couvrir de poussière et jaunir sans souvent être relus.

Alors que faire ?

Il y a deux écoles extrêmes :

  • Celle qui préconise de tout garder, parce que le papier (ou l’information) est sacré et que cela pourrait un jour servir ;
  • Et celle de Marie Kondo, la spécialiste japonaise de l’art du rangement qui invite à faire le vide. Il ne s’agit pas, dans ce dernier cas, de tout jeter aveuglément, mais de se poser une seule question en tenant le document concerné : « me procure-t-il toujours du plaisir ? ». Selon Marie Kondo, vous devriez ne garder qu’une trentaine de livres et documents au maximum.

Il y a bien évidemment toute une série de positions possibles entre les deux.

Pour ma part, j’ai choisi trois principes :

  1. Le premier est de ne pas jeter les livres, mais de les donner. J’ai cherché à les vendre (pour un prix symbolique d’un euro) sur Internet sans grand succès. Maintenant, je les dépose dans les armoires à livre qui existe dans mon quartier et je vois avec plaisir qu’ils n’y restent que peu de temps. Ils connaissent une nouvelle vie.
  2. Les documents qui me semblent intéressants à garder sont scannés et conservés dans une bibliothèque informatique.
  3. Le dernier principe que je commence à mettre en œuvre cet été est de nettoyer régulièrement cette bibliothèque numérique.

Et vous, que faites-vous ?