Transmettre challenge n° 42 C’est le moment de rédiger un journal réflexif

Nous avons eu l’occasion, au sein de ce blog de vous parler de l’AFEST, l’action de formation en situation de travail.

Cette action de formation à mi-chemin entre le mentorat et le tutorat s’adresse à de faux débutants et/ou à des personnes ayant acquis une certaine maîtrise dans un domaine choisi. Une certaine maîtrise, cela veut dire « capacité à gérer des situations courantes ». Cela laisse du champ pour une montée en compétences vers des situations complexes.

Dans une action d’AFEST, le journal réflexif est un outil personnel de réflexion sur lequel le stagiaire note ses apprentissages, ses réflexions et résume les démarches mises en œuvre. Que contient-il ? Quel est son format ? 

Ce journal (qui peut être sous forme, papier, numérique, vidéo et/ou un mélange de tout cela) sert d’outil de liaison avec le formateur.

Ici le formateur a pour rôle d’aider le stagiaire à progresser, un peu comme un mentor, en lui faisant trouver seul la ou les solution(s).

Nous avons beau nous considérer comme un professionnel expérimenté, l’évolution tant technologique que de l’environnement nous oblige sans cesse à remettre notre pratique en cause. La crise du Covid-19 a entraîné des changements drastiques dans les processus opératoires, les modes de relation et les technologies de communication utilisées. Qui peut dire, deux mois après le début du confinement, qu’il a continué à travailler comme d’habitude ?

En avons-nous tiré les leçons ? C’est là où le journal réflexif peut être utile. Il nous sert de miroir et nous aide à progresser. Nous pouvons en parler à notre responsable, à un mentor, à un collègue ou simplement le partager  avec nos propres apprenants qui auront tenu le leur de leur côté.

Que comprend-t-il ?

Idéalement, il comporte au moins trois parties :

  • Un résumé de ce que nous avons fait chaque jour (20% de l’ensemble)
  • Les leçons et les observations que nous en avons tiré (60%)
  • Une conclusion (20%)

Quels éléments peuvent faire l’objet d’une réflexion ? (liste non exhaustive)

  • Les stratégies de résolution de problèmes utilisées
  • Les apprentissage inattendus
  • Les obstacles rencontrés
  • Les relations avec les collègues
  • Les changements de conception et de pratique

Cela vous parle ?

Chaque situation peut être analysée au travers d’un tableau à quatre colonnes :

  • Description de la situation
  • Actions réalisées
  • Impressions et réflexions
  • Actions futures.

Comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous faisons déjà tout cela inconsciemment. Oui, mais quelles leçons en avons-nous tirées ?

Un peu de recul peut faire du bien, tant pour nous que pour nos apprenants.