Former, mentorer, tutorer

Faites-vous peur !

Il n’y a pas qu’à Halloween que nous aimons nous faire peur. Le succès des films d’horreur ou d’action, les grands titres des médias sur l’apocalypse, l’insistance à mettre en avant les trains en retard plutôt que les trains à l’heure, … montrent une certaine fascination pour le fait de se faire peur. 

Nous pouvons craindre les araignées, de perdre notre emploi, du changement, du progrès, de notre voisin que nous ne connaissons pas, de parler en public, d’être trop gentil… les causes de peur sont nombreuses et nous avons tous des raisons d’avoir peur. 

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L’enseignement de ce matin est terminé

Il était une fois un maître qui parlait tous les jours à ses disciples. Un matin où il se trouvait sur son estrade, s’apprêtant à parler, un petit oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre et se mit à chanter de tout son cœur. Lorsqu’il se tut et qu’il s’envola, le maître dit : « l’enseignement de ce matin est terminé ». 

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Lorsque l’élève est prêt, le maître apparait…

Ce proverbe classique (je n’en ai pas trouvé l’origine) est à la fois explicite et interpellant. 

Il interpelle à la fois sur le mot « prêt », le mot « maître » et surtout sur la coïncidence de la rencontre. Nous avons tous rencontré des situations où un besoin ressenti se transforme en une réalité au contact d’un évènement fortuit, mais très significatif pour nous.

Cela a un nom et s’appelle la synchronicité. Ce concept a été mis en évidence par le psychanalyste suisse C.G. Jung (1875-1961)

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Plus tout change, moins je change

Je vous ai parlé ces dernières semaines de l’importance de la sieste, et plus globalement de la prise de recul, et de la métaphore du tramway, qui souligne le besoin d’un travail quotidien d’amélioration. 

En réponse à certains commentaires empreints de scepticisme, je voudrais compléter ces approches en vous parlant du « paradoxe de l’adaptabilité » où nous pouvons avoir tendance quand tout change, pour soi et autour de nous, à rester collé à ce que nous savons faire au lieu d’apprendre et de tirer parti du changement. 

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Je garderai ma sensibilité d’enfant…

Takeshi Kitano est un réalisateur japonais contemporain. Dans cet extrait d’un de ses livres, il se remémore ses souvenirs d’enfance dans le Japon d’après-guerre. Cet extrait m’interpelle à trois titres : d’abord parce que nous nous construisons à partir de nos racines et qu’il est important de se les rappeler. Ensuite, parce que dans un monde complexe et plein d’images sur qui il « faut » être ou paraître, c’est un rappel à l’importance de rester authentique, d’être soi-même. Enfin, il donne un autre regard sur l’intelligence collective : comment nous partageons ou non, comment nous faisons confiance ou non.  

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Faites un trou dans le mur

Faites un trou dans un mur et… dans vos habitudes.

En cliquant en bas à main droite sur les trois points, vous pouvez avoir des sous-titres en Français

Sugata Mitra est un chimiste indien. Dans les années 1980, il travaillait dans un centre de recherches à Dehli, un laboratoire qui jouxtait un bidonville. Il eut l’idée de creuser un trou dans le mur et d’y installer un ordinateur avec des logiciels scientifiques en anglais. 

A sa grande surprise, les enfants du bidonville qui ne parlaient pas un mot d’anglais se passionnèrent pour cet outil et lorsqu’il leur fit passer des tests, 30% avaient assimilé les éléments présentés. 

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Transmettre, c’est s’enrichir ! Oui, mais comment ?

Chez DALETT, nous faisons de la recherche et innovons en permanence. Nous testons en permanence de nouvelles approches et des outils digitaux pour chercher de nouvelles pistes de progrès.

C’est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés aux neurosciences : véritable avancée ou mythe sur le plan de la transmission du savoir ?

Voici cinq enseignements (entre autres) que les neurosciences nous ont apportés (ou confirmés). Extraits de notre livre « Transmettre, c’est s’enrichir » Lire la suite

L’apprentissage par les pairs

Il y a (avait) les formations en groupe plus ou moins descendantes. Aujourd’hui la mode est à la formation seule (type Mooc). Les deux sont complémentaires, mais ne sont suffisantes en soi. D’abord parce que nous apprenons 90% de notre savoir et surtout savoir-faire par notre pratique au quotidien et ensuite parce que l’être humain a besoin de l’interaction.

Selon les spécialistes de l’éducation, seulement quelques pour cent de personnes sont capables d’apprendre seuls.

Alors, nous devons chercher des voies supplémentaires d’apprentissage. L’apprentissage entre pairs est un bon outil. Lire la suite