J’aime mon travail, pas mon chef

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En lançant à l’automne 2016 une vaste enquête sur le travail, la CFDT ne s’attendait à pulvériser ses objectifs de retour : plus de 200.000 personnes (tous niveaux confondus) y ont répondu, tant dans le privé (2/3 des réponses) que dans le public.

Quelques clichés médiatiques et litanies de certains politiques ont volé en éclat. Le travail reste une source d’épanouissement et de partage :

  • 76% des répondants aiment leur travail.
  • 71% y ont des amis.
  • 67% s’entraident.
  • 56% sont fiers de ce qu’ils font.
  • 32% travaillent hors de leurs horaires.
  • et 25% n’arrivent pas à prendre tous leurs RTT.

Mais, attention, tout n’est pas rose :

  • 51% affirment que leur charge de travail est excessive.
  • 44% disent ressentir des douleurs physiques.
  • 36% ont fait un burn-out.

Le coupable ? Le manager et plus généralement la hiérarchie

  • 74% réclament davantage de marges de manœuvre.
  • 60% ont l’impression de passer plus de temps à rendre des comptes qu’à travailler.

Le mot final à la CFDT : « Le modèle de la hiérarchie et du silence semble bien périmé, Qualité de vie au travail et compétitivité sont liées. Le temps est venu de partager le pouvoir dans l’entreprise. La financiarisation des entreprises a contribué à rendre le travail invisible alors qu’il en est le cœur. C’est pour cette raison que le savoir des salariés est central. Le temps est venu de partager le pouvoir dans l’entreprise et non plus seulement les richesses qu’elle crée. »

Je vous invite à rapprocher ce texte du billet de la semaine dernière sur le management à la chinoise. Sommes-nous en train de faire fausse route culturellement ?

L’étude complète sur Parlonstravail.fr

Source : Ouest-France