collectif

Intelligence collective : le système des Things

Nous avons échangé ces dernières semaines sur le double cercle samoan ou encore sur le bâton de parole des amérindiens.

Il n’est pas toujours utile d’aller très loin pour trouver de telles méthodes : les assemblées des tribus antiques de l’Europe du Nord (Thing) écoutaient les paroles de toute la tribu tout en gardant une place à part aux anciens pour construire la loi commune. Le système des « things », qui consiste à partager et à encadrer l’exercice du pouvoir, est encore présent dans les institutions contemporaines. Lire la suite

Apprendre seul ou à plusieurs ?

Suffit-il d’échanger et de débattre pour penser juste ? Ne risquons-nous pas d’oublier cet autre moment, au cours duquel un individu se retire seul pour exercer son libre examen ? Les expériences neuroscientifiques montrent qu’on pense mieux à deux révèlent aussi que les individus en groupe tendent à subir l’influence négative d’une série de biais (surévaluation des compétences des autres, crainte d’assumer la responsabilité de penser autrement et de mettre à mal la cohésion du groupe, poids des hiérarchies) qui les rendent moins performants.

Il y a deux siècles, Jonathan Swift, dans La Bataille des livres, mettait en scène le conflit entre ces deux modes de pensées sous les traits d’une dispute entre une abeille et une araignée. Lire la suite

Le bâton de parole, outil d’intelligence collective

Rien de plus désagréable qu’un groupe où de nombreuses échanges ont lieu en même temps et/ou la parole est monopolisée par les plus prolixes. Les tribus amérindiennes nous ont apportés un outil de régulation simple et pratique : le bâton de parole.

Le principe en est simple : seul celui qui le tient peut s’exprimer. Il peut le transmettre ensuite à qui le demande ou à une personne de son choix. Celui qui le prend doit d’abord reformuler ce qui a été dit avant d’exprimer son opinion. Cela conduit les autres à l’écouter, sans l’interrompre, le juger ou le commenter. Une fois qu’il a eu le sentiment d’avoir été écouté, il lègue son bâton. Lire la suite

Votre employeur est-il prêt ?

 

Il y a quelques années, j’ai anticipé la fin des bureaux. La Covid a accéléré les choses et demain commence le retour au bureau avec joie ou non selon le vécu de chacun.

La réussite en septembre du partage du temps entre bureau et télétravail va dépendre de quelques facteurs de décisions de la part des employeurs.

Le vôtre est-il prêt ? Lire la suite

Humanocracy et la dimension du savoir

Gary Hamel et Michel Zanini ont sorti l’été dernier un livre qui souligne, pour la nième fois, l’importance dans notre monde du travail de sortir d’un système bureaucratique pour aller vers une approche plus entrepreneuriale.

Si l’analyse est intéressante, les recettes proposées peuvent être discutées surtout qu’il manque à mon avis une clé importante. Lire la suite

Faites mieux circuler vos idées

Comment faire circuler vos idées ? Aujourd’hui les moyens ne manquent pas, nous pourrions même que c’est le trop plein : entre mails, réseaux sociaux, notes écrites,… nous n’avons jamais autant reçu d’informations, tout en n’étant pas capables d’en absorber plus qu’avant.

Ce n’est pas en inondant vos correspondants en particulier et le web en général que vous y parviendrez. Lire la suite

ESt-ce que je retournerai avec plaisir au bureau ?

La culture « bureaucratique » s’est développée  autour de quelques concepts : une grande quantité d’informations à analyser, des données à traiter de manière efficace, des bureaux symboles de puissance,  une culture managériale du contrôle…

Toutefois,  ces concepts sont battus en brèche depuis une vingtaine d’années :

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Que faites-vous de votre savoir ?

Dans cette vie la possession du savoir et du savoir-faire attirent l’attention des hommes. Les hommes aiment détenir le savoir. Mais, cette obsession de tout savoir nous mène souvent au péril. Savoir et savoir-faire doivent toujours et obligatoirement être suivi de partager. Car contrôler son savoir et refuser de le partager est égoïste quand on sait que le savoir est éphémère, qu’on ne peut tout savoir et qu’à plusieurs on fait progresser le savoir et son savoir.

Si je vous conseille de transmettre c’est pour vous éviter le pire et vous le comprendrez sûrement après avoir lu cette histoire. Lire la suite