qualité de vie

Bienvenue Père Noël !

Un peu de douceur dans ce monde de brutes. Voilà l’histoire à l’origine du Père Noël ou comment un petit conte dans un quelconque journal va être appelé à lancer un mouvement mondial de joie et… de commerce. Je souhaite qu’un de vos écrits ait la même prospérité.

Ce tout premier conte du Père Noël, d’après Clément Clarke Moore, a été publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Le dessin ci-dessus est l’une des premières représentations imagées du Père Noël (dessin de Robert Weir en 1838). 

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Et si on se suicidait ?

A lire, écouter ou voir les médias aujourd’hui, il y a de quoi désespérer dans ce climat anxiogène. Voici un extrait du livre d’Arto Paasilina, Petits suicides entre amis, Folio 2014. Il pourrait correspondre à notre ressenti après un regard sur les médias : 

Il ne faisait pas bon vivre en ici, la société était dure comme le granit.
Les gens étaient cruels et jaloux les uns des autres. Le goût du lucre était général, tous couraient après l’argent avec l’énergie du désespoir. Les habitants étaient sinistres et malveillants.

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Réussir son départ

Le Monde  en date du samedi 29 octobre  a publié un article de Marion Dupont « Réussir sa mort » qui retrace l’évolution du sens de cette expression depuis l’antiquité. 

Bref extrait : « S’éteindre dans son lit ou périr au champ d’honneur, partir entouré de ses proches ou pardonné de ses péchés… la définition du bien mourir fluctue en fonction des époques et s’imprègne des enjeux contemporains. Jusqu’aux débats actuels, qui opposent partisans de l’aide active à mourir à ceux qui soutiennent les soins palliatifs »

La lecture de cet article que je vous recommande m’a fait penser aux thèmes « réussir son départ d’une entreprise », ou plus largement « son départ de la vie professionnelle ». 

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La double contrainte de la transmission

« La transmission n’est jamais d’évidence. Elle est un rapport social périlleux, à cause des doubles contraintes auxquelles sont soumis parents et enfants, qui doivent assumer à la continuité et la rupture, l’identité et l’altérité. » 

Cette phrase extraite du livre de Christian Baudelot et Roger Establet (Seuil, 2000) souligne bien que tout comme dans la relation parents-enfants, la transmission de savoir et savoir-faire au sein de toute organisation n’est jamais gagné d’avance.

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Etes-vous une chenille ou un papillon ?

Le temps est à l’urgence. Tout est urgence. En Occident, nous courrons contre le temps dans une agitation permanente qui nous donne le sentiment d’exister. Nous croyons être des papillons qui virevoltent d’un sujet à l’autre, mais en fait nous sommes plus souvent des chenilles qui se prennent pour des papillons.

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Ambition : jusqu’où irez-vous ?

Trois frères partent pêcher ; ils essuient une tempête, dérivent longtemps puis échouent sur la plage d’une île déserte. Une très belle ile avec des palmiers, des arbres fruitiers et au milieu, une très haute montagne.

Le soir, un homme leur apparaît à tous trois en rêve et leur dit : sur la plage, un peu plus loin, vous trouverez trois gros rochers tout ronds.  Vous les ferez rouler jusqu’où il vous plaira. Le lieu vous vous arrêterez, ce sera là où vous devrez vivre. Plus vous monterez haut, plus votre vision du monde sera large. Vous êtes libre d’aller jusqu’où vous voulez. 

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Stuff : à quoi servent les vacances ?

Vous êtes peut-être en vacances ou vous aller y partir. Je vous propose une courte vidéo cette semaine. Il s’agit d’une publicité Expedia de promotion pour des voyages. Que dit l’acteur qui la présente ?  Nous pouvons être tentés par des « trucs » (« stuff ») sur le moment comme un nouveau smartphone, un parfum ou un écran de télé plus fin. Mais tout cela, ce sont de trucs que nous oublierons vite même si nous les acquérons. La vraie question, selon cette vidéo, est de savoir ce que nous regretterons plus tard si nous ne l’avons pas fait : selon cette pub, c’est peut-être de ne pas avoir assez voyager et de n’avoir pas pris le temps d’aller où nous rêvions d’aller. 

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Je garderai ma sensibilité d’enfant…

Takeshi Kitano est un réalisateur japonais contemporain. Dans cet extrait d’un de ses livres, il se remémore ses souvenirs d’enfance dans le Japon d’après-guerre. Cet extrait m’interpelle à trois titres : d’abord parce que nous nous construisons à partir de nos racines et qu’il est important de se les rappeler. Ensuite, parce que dans un monde complexe et plein d’images sur qui il « faut » être ou paraître, c’est un rappel à l’importance de rester authentique, d’être soi-même. Enfin, il donne un autre regard sur l’intelligence collective : comment nous partageons ou non, comment nous faisons confiance ou non.  

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Combien de couteaux utilisez-vous par an ?

La véritable spontanéité suppose de modifier notre façon de penser et d’agir en ce monde, d’apprendre à accompagner les flux et les transformations continuelles qui l’animent. Elle implique que nous acceptions la possibilité d’une spontanéité « éduquée ». 

Cet apparent oxymore n’en est pas un, ainsi que le démontre la parabole de Ting le boucher, récit qui nous est narré par Tchouang Tseu, penseur chinois du IVème Siècle avant J.C.

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