Nous sommes un pays cartésien où la raison prime. Dans ce contexte, nombre d’entreprise tendent à systématiser des parcours de formation avec des approches industrielles : e-learning, formations standards à la minute près… Les pratiques d’intelligence artificielle avec leurs scénarios et leur cadrage renforcent ce sentiment. Gare aux déviants !
Bien sûr, tout cela est habillé avec des présentations (vidéo, brochures…) attrayantes. Elles ont souvent pour résultat de renforcer la conviction de ceux déjà convaincus et énerver ceux qui en doutent ou ne sentent pas pris en compte.
Comme donner envie d’apprendre sans manipuler ?
Il est possible d’imposer avec des tests ou des quiz obligatoires, des méthodes en ligne qui vous bloquent tant que vous n’avez pas donné la bonne réponse (celle attendue). Cela fonctionne pour des normes de sécurité, par exemple, où on ne peut pas dévier du respect de la règle ou des actions à faire.
Dans les autres cas, l’imposition brutale conduit à un désintérêt ou à de la triche (échange de réponses) comme du temps de l’école.
Un exemple de solution pour y parvenir. Tout est dans la manière de présenter l’objectif : nous avons souvent tendanceà utiliser une approche positive (et rationnelle) = notre objectif… pour cela nous allons… puis nous allons… avant de… tout cela pour… et enfin…
C’est clair et efficace pour les positifs. Mais si j’ai des craintes ou que je n’y crois pas, mes émotions m’empêchent d’y adhérer.
Il vaut mieux partir des émotions, puis revenir au plan rationnel : « Nous avons des difficultés… nous avons décidé… nous vous présentons… nous attendons de vous… ensemble… et à la fin… comment voyez-vous la solution pour y parvenir ou quelles améliorations au processus proposé peut nous y aider… ?»
Cela laisse une marge de manœuvre aux personnes concernées pour exprimer leurs émotions et participer en proposant une solution.
