essentiel

Parlez moins, faites plus

Nos médias sont saturés de débats contradictoires à propos de tout et de rien.  Vos journées sont remplies d’échanges, sous forme de réunions ou d’entretiens informels. Tout cela a de l’utilité : échanger de l’information, partager des idées et prendre des décisions d’un commun accord. 

Oui, mais le plus souvent, les débats médiatiques sont sans fin et vos échanges avec vos collègues se traduisent par des décisions… imposées par le ou les plus forts. 

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Nous sommes tous des Cariassus Auratus

Dans son livre « La physique des catastrophes » (Gallimard, 2007), Marisha Pessl imagine sa héroïne faisant un discours à l’occasion de son baccalauréat. Elle dit à ses condisciples :

« On n’accorde que peu d’importance au poisson rouge, le carassius auratus. Pourtant, celui-ci a une formidable leçon à nous enseigner. Vivre comme un poisson permet de supporter les évènements les plus difficiles.

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Comment faites-vous face au manque de concentration ?

Que vous soyez en train d’animer une réunion ou un atelier, vous avez sûrement ressenti le manque de concentration grandissant des apprenants.

Voici une caricature extraite d’un livre Nathan Hill, Les fantômes du vieux pays, Folio (2017). Le héros, Samuel, est professeur dans une université aux USA.

« En leur posant des questions, il espérait lancer une discussion. Mais rien. Aucune réaction. Les yeux vides. Rivés à leurs genoux ou à leur écran d’ordinateur. Comme toujours, Samuel est impuissant face aux ordinateurs. Il ne peut pas les éteindre.

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Se battre, oui mais quand ?

Réflexion autour du livre de Françoise Bisteur, Des bulles pour se réinventer, Librinova 2022. 

L’auteur témoigne de son combat contre un cancer du sein. Ce livre, pour moi, va aller du traitement d’un cancer du sein. Il peut intéresser, voire interpeller toute personne qui a des chocs dans sa vie : maladie, licenciement, divorce, perte d’un proche… Qu’importe le sujet, le vécu et les conseils différent peu. Se battre, oui, mais quand ?

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Qui avez-vous rencontré ?

Dans son livre « Les enfants Jéromine » (Calmann-Lévy, 2020), Ernst Wiechert (1887-1950) raconte le destin de Jons qui, issu d’une pauvre famille de charbonnier, devient un grand médecin. Cette progression sociale est le résultat de multiples rencontres. 

« Il n’était pas facile à Jons, lorsque par la suite il se remémorait tout ce passé, de dire quand cela avait commencé et comment cela s’était parachevé, si toutefois on pouvait parler d’un achèvement. Ce qu’il savait de sa propre expérience, c’est que le destin, ou quelque nom qu’il lui plût de donner à une mystérieuse épreuve, avait été longuement et insensiblement à l’œuvre avant de porter l’homme qu’il était à un nouveau stade. Bien des choses paraissaient un peu étranges et un peu arbitraires. 

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Et si votre chien était votre coach ?

  1. D’abord sa carte d’identité vous révèlerait qu’il n’est pas un loup domestiqué, mais a un ancêtre commun comme nous avec le singe.
  2. Ensuite, s’il vous parlait de sa méthodologie, il vous dirait qu’elle n’est pas basée sur la théorie de la dominance (cela est bon pour les animaux captifs), elle est plutôt basée sur la coopération. 
  3. Son approche est plutôt de favoriser des comportements opportunistes qui favorise plus l’apaisement que le conflit. 
  4. Il est un adepte du langage corporel et vous observera : cela en dit plus que vos paroles. 
  5. Tout comme nous, il est épris de liberté (la pyramide de Maslow s’applique à lui). Il cherchera à comprendre et déconstruire vos représentations, notamment sur ce qui vous stresse. 
  6. Son but est de s’apaiser et d’apaiser l’autre. 
  7. Au final, tout un programme basé sur l’attachement aux autres. 

Plein de choses que nous avons à apprendre !

En bref, dans le coach canin, écoutez le chien plutôt que l’homme.

Adapté d’un article de Thot cursus

Et si on se suicidait ?

A lire, écouter ou voir les médias aujourd’hui, il y a de quoi désespérer dans ce climat anxiogène. Voici un extrait du livre d’Arto Paasilina, Petits suicides entre amis, Folio 2014. Il pourrait correspondre à notre ressenti après un regard sur les médias : 

Il ne faisait pas bon vivre en ici, la société était dure comme le granit.
Les gens étaient cruels et jaloux les uns des autres. Le goût du lucre était général, tous couraient après l’argent avec l’énergie du désespoir. Les habitants étaient sinistres et malveillants.

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Soyez sceptique et écoutez

Nous sommes noyés sous l’information. Encore, si elle était contradictoire, nous pourrions nous forger l’esprit en écoutant et en analysant les différences, mais non, elle est souvent orientée, voire manipulatrice. 

Je vous propose un exemple. Dans notre monde occidentale, les femmes ont une charge de travail plus importante et en entreprise, elles doivent souvent faire plus pour être reconnues. 

Dans ce contexte les femmes ont plus de chances d’être stressées que leurs collègues masculins. Jusqu’à là rien de nouveau. 

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