livre dont vous êtes le héros

Faites-vous du bien

La vie en société, et particulièrement en entreprise, n’est pas forcément un long fleuve tranquille. Nous recevons des signes de reconnaissance positifs, mais aussi de nombreuses critiques qui nous blessent. Nous en donnons aussi (des signes positifs et négatifs). Par peur de perdre notre travail et d’aggraver les choses, nous encaissons les critiques, les intériorisons souvent et pourquoi elles diminuent notre estime de nous-même et notre confiance en nous. 

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Faites-vous peur !

Il n’y a pas qu’à Halloween que nous aimons nous faire peur. Le succès des films d’horreur ou d’action, les grands titres des médias sur l’apocalypse, l’insistance à mettre en avant les trains en retard plutôt que les trains à l’heure, … montrent une certaine fascination pour le fait de se faire peur. 

Nous pouvons craindre les araignées, de perdre notre emploi, du changement, du progrès, de notre voisin que nous ne connaissons pas, de parler en public, d’être trop gentil… les causes de peur sont nombreuses et nous avons tous des raisons d’avoir peur. 

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Nous sommes tous des génies, mais lequel ?

Nous sommes tous des génies. Nous avons chacun quelque chose qui nous distingue des autres. La difficulté est que nous ne le savons pas quoi.  Ce que notre génie nous permet de faire ou de dire, cela nous parait si naturel que nous n’imaginons pas que les autres ne peuvent pas le faire. Alors, comment le trouver ce qui vous rend génial ? Mais d’abord, un génie est-il génial ?   

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Le travail, un sujet pour l’Académie Française ?

Le travail : un sujet pour l’Académie Française ?

Dans cette période post-it, beaucoup de gens s’interrogent sur la ou les formes de travail les plus adaptées : retour au bureau, travail à distance, travail hybride avec 1, 2 ou plus de télétravail ? Les médias abondent d’articles et d’opinions vantant telle ou telle solution. 

Le débat est ouvert avec, à la clé, de nouvelles motivations des salariés ou la grande démission, voire du « brown out » (déconnexion mentale) ou le « bore out » (ennui). Mais parlons-nous tous de la même chose ?

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Comment remplir le vide ?

Qu’est-ce que le travail ? Avons-nous le droit et l’obligation de travailler, ou bien pouvons réclamer le droit à la paresse ? Autour de ce débat mi-politique, mi-médiatique, il m’est revenu en mémoire un livre qui, indirectement, nous donne quelques clés sur la question complémentaire : Et si nous ne travaillions pas, que ferions-nous ?   

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Dans son livre « La Préparation du roman, » (Seuil, 2015), livre qui reprend son cours au collège de France, Roland Barthes (1915-1980) fait une longue digression autour de ce dilemme : « Comment peut-on cesser d’écrire ? », avec tout ce que cela représente à la fois comme tentation et comme peur. 

Je transpose donc librement cette approche au travail. La fin librement consentie du travail peut d’abord être vécue comme un sabordage, le passage à un autre désir que celui d’écrire. Un exemple de cette déviation est celui de la grande démission actuelle, où de nombreuses personnes décident de trouver d’autres moyens de subsistance. 

Cela peut se traduire par un temps fait de loisirs où de voyages en lectures, le non-travailleur s’enrichit d’expériences sans autre but que l’ouverture au monde et aux autres. 

Il peut aussi, une autre étape, consacrer votre temps à du « bricolage », de menues tâches comme dessiner, jouer de la guitare ou bricoler. 

Au troisième niveau, dans cette gradation vers le Non-travail absolu, c’est la pure activité improductive, où le non-travailleur reste assis de longues heures sans rien faire, ni même souvent parler, le regard perdu dans le vide.  

Ce non-agir représente le vide intégral. Barthes cite deux vers zen pour symboliser cet état : « Assis paisiblement sans rien faire / Le printemps vient et l’herbe croît d’elle-même ». 

Et vous-même, si vous avez ou deviez-vous arrêter de travailler, quel niveau de non-travail choisiriez-vous ? 

En bref, comment remplir le vide de vos jours ? 

Cherchez votre point aveugle

Dans une de ses nouvelles, « Drive my car », l’écrivain japonais Haruki Murakami imagine le dialogue suivant : deux hommes, qui ont aimé la même femme, partagent ce qu’ils ont perçu d’elle. A l’un qui dit qu’il ne lui semble pas l’avoir bien comprise, l’autre répond : 

« Nous, les hommes, nous ne savons jamais vraiment ce que pensent les femmes, vous ne croyez pas ? Voilà tout ce que je voulais dire et c’est valable pour n’importe quelle femme. 

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Plus tout change, moins je change

Je vous ai parlé ces dernières semaines de l’importance de la sieste, et plus globalement de la prise de recul, et de la métaphore du tramway, qui souligne le besoin d’un travail quotidien d’amélioration. 

En réponse à certains commentaires empreints de scepticisme, je voudrais compléter ces approches en vous parlant du « paradoxe de l’adaptabilité » où nous pouvons avoir tendance quand tout change, pour soi et autour de nous, à rester collé à ce que nous savons faire au lieu d’apprendre et de tirer parti du changement. 

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Ambition : jusqu’où irez-vous ?

Trois frères partent pêcher ; ils essuient une tempête, dérivent longtemps puis échouent sur la plage d’une île déserte. Une très belle ile avec des palmiers, des arbres fruitiers et au milieu, une très haute montagne.

Le soir, un homme leur apparaît à tous trois en rêve et leur dit : sur la plage, un peu plus loin, vous trouverez trois gros rochers tout ronds.  Vous les ferez rouler jusqu’où il vous plaira. Le lieu vous vous arrêterez, ce sera là où vous devrez vivre. Plus vous monterez haut, plus votre vision du monde sera large. Vous êtes libre d’aller jusqu’où vous voulez. 

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Je garderai ma sensibilité d’enfant…

Takeshi Kitano est un réalisateur japonais contemporain. Dans cet extrait d’un de ses livres, il se remémore ses souvenirs d’enfance dans le Japon d’après-guerre. Cet extrait m’interpelle à trois titres : d’abord parce que nous nous construisons à partir de nos racines et qu’il est important de se les rappeler. Ensuite, parce que dans un monde complexe et plein d’images sur qui il « faut » être ou paraître, c’est un rappel à l’importance de rester authentique, d’être soi-même. Enfin, il donne un autre regard sur l’intelligence collective : comment nous partageons ou non, comment nous faisons confiance ou non.  

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